Ça fait maintenant bien un an que les tabloids se régalent de l'histoire entre Kristen Stewart et Alicia Cargile. Cette dernière a d'abord été décrite par les médias comme une "amie", avant de passer au statut de "meilleure amie", puis de surfer sur des termes un peu plus ambigus tels que "très bonne amie", pour ne pas prendre le risque de parler de "petite-amie".
La mère de Kristen avait même fait la bourde de confirmer cette relation sans consulter sa fille, qui l'avait mal pris. Mais Kristen elle-même ne s'était encore jamais exprimée sur le sujet - il faut dire qu'elle a toujours été du gehre discret, à ne pas vouloir s'étaler sur sa vie personnelle, et a toujours admis avoir du mal avec toutes les caractéristiques de son statut.
Mais il fallait bien (malheureusement) qu'elle finisse par aborder le sujet. C'est donc au cours d'une longue interview pour le magazine Nylon (que vous pouvez lire en intégralité et en anglais sur leur site ) qu'elle a profité d'une petite tentative de la journaliste qui lui a demandé si elle se sentait prête à s'exprimer sur sa sexualité pour y répondre franco :
"Googlez-moi, je ne me cache pas."
Elle a quand même essayé de développer un peu sa pensée et la raison pour laquelle elle choisit de ne pas se positionner ouvertement :
"Si vous vous sentez capable de vous définir vous-même, et que vous avez la possibilité d'exprimer clairement les paramètres qui vous définissent, eh bien faites-le. Mais je suis une actrice. Je vis dans l'ambiguité de cette vie et j'adore ça. Je n'ai pas l'impression que ce serait honnête envers qui je suis de crier "Je fais mon coming-out !". Non, je fais un boulot. Et tant que je n'ai pas décidé de lancer une fondation ou que je n'estime pas avoir assez de perspective ou d'opinion que je souhaite partager, je ne le fais pas. Je suis juste une gamine qui fait des films."
Et pour elle, cette vision des choses va se développer de plus en plus :
"Je pense que d'ici trois ou quatre ans, il y aura beaucoup plus de gens qui penseront qu'il n'est pas nécessaire de savoir si vous êtes gay ou hétéro. Ce sera plus du genre "fais ce qu'il te plaît"".
Ça permettrait en tout cas à beaucoup d'artistes dans son genre de vivre leurs histoires d'amour en toute quiétude sans faire l'objet d'une enquête constante et des spéculations incessantes des tabloids - et du public.