C'est une apparition qui n'a pas manqué de faire parler : l'humoriste Kyan Khojandi, révélé par la pastille Bref, était invité le 6 décembre dernier de l'émission de TMC Quotidien dans le cadre de la promo de son nouveau spectacle. Et ô surprise, il s'y est affiché avec des cheveux. Un changement de look qui a fait réagir les téléspectateur·rice·s, engendrant une flopée de "blagues" sur la calvitie.
Kyan Khojandi a décidé de prendre la parole sur le sujet, afin d'expliquer ce qu'il nomme une "expérience". Dans une vidéo postée sur YouTube, il revient notamment sur son histoire personnelle, expliquant qu'il a perdu ses cheveux à 20 ans. "Cela a été très très dur", confie-t-il. Le comédien, qui avait tout d'abord suivi un traitement contre la chute capillaire, a par la suite accepté son crâne nu et ressenti "une vraie paix". "Je n'avais plus à me battre".
Mais au fur et à mesure qu'il a gagné en notoriété, des personnes ont commencé à lui "rappeler" qu'il était chauve. Le voilà régulièrement traité d'"oeuf" par exemple. Observant depuis des années cette fixette sur son alopécie, Kyan Khojandi a voulu adresser le sujet de façon originale. Il a ainsi été se faire poser une prothèse. "Je me suis demandé ce qu'il se passerait si du jour au lendemain, sans en parler à personne, je me pointais avec des cheveux."
L'humoriste a briefé les équipes de Quotidien et Clique à propos de cette "expérience" et s'est affiché avec ses nouveaux cheveux sans qu'on ne le questionne sur sa transformation physique en plateau. Et là "strike", comme le souligne Kyan Khojandi : sa transformation physique a engendré une avalanche de commentaires sur ses réseaux sociaux ("T'es allé en Turquie ?", "Pourquoi t'as quitté la team chauve ?") et même des articles de presse. Parmi les critiques, on lui a notamment reproché d'avoir "mis des cheveux" alors qu'il était un rôle-modèle pour les personnes chauves. Bref... un coup de com' réussi.
A la fin de sa vidéo explicative, l'humoriste pointe à quel point la chute de cheveux peut être un complexe pour les hommes et les femmes et qu'en rire n'est certainement pas du meilleur goût. "L'impact psychologique sur les gens est réel", souligne-t-il.
"Si vous voulez faire des implants, il n'y a pas de honte", conseille l'humoriste, appelant à dédramatiser le sujet et à "faire ce que vous voulez dans la vie parce que... c'est votre vie". Un discours décomplexant intéressant qui adresse le tabou masculin de la calvitie et rappelle que les "blagues" sur le physique ne sont jamais drôles.