Oui, Pamela Anderson vient d'être éliminée de Danse avec les Stars, L'émission-phare de TF1. Mais une vidéo d'elle est passée un peu plus inaperçue que ses entrechats : celle d'une interview à la version australienne de 60 Minutes.
Si certain·es n'ont retenu qu'une nouvelle (son amoureux, le footballeur français Adil Rami, lui aurait offert une bague et le couple serait fiancé), une petite phrase est passée plus inaperçue.
Elle a balayé une question sur le féminisme actuel : "Je pense que ce féministe peut aller trop loin." Elle continue en pointant un doigt vers elle : "Je suis une féministe, mais je pense que cette troisième vague de féministes est d'un ennui ! Je pense que cela paralyse les hommes."
"Ce mouvement #MeToo est un petit peu trop pour moi", explique-t-elle en faisant valser sa main en l'air. Tout en sachant que cette sortie allait probablement lui attirer quelques foudres : "Je vais probablement me faire tuer pour avoir dit ça".
Dans cette interview, Pamela Anderson évoque sa carrière chez Playboy et de la façon dont le patron du magazine, Hugh Hefner, l'a protégée pendant de nombreuses années. Et elle en profite pour culpabilise les victimes d'Harvey Weinstein : "Ma mère m'a appris à ne pas aller dans un hôtel avec un étranger. Et si quelqu'un ouvre la porte en peignoir et que cela doit être un rendez-vous professionnel, peut-être que je devrais y aller avec quelqu'un d'autre. Je pense que certaines choses relèvent juste du bon sens."
Ces commentaires de l'ex-star d'Alerte à Malibu relèvent tout simplement du victim-blaming, une manière de rejeter la faute sur les victimes plutôt que de blâmer celui qui a perpétré la violence sexuelle.
La comédienne et militante pour les droits des animaux lance ensuite dans un éclat de rire : "Ou si vous entrez, décrochez le job !". L'actrice canadienne conclut : "Je suis désolée, je ne suis pas politiquement correcte, peut-être."
Pamela Anderson était l'invitée de l'émission pour parler de son engagement en faveur des animaux et pour parler de son régime vegan. Mais pas seulement. L'actrice est revenue sur sa relation controversée avec Julian Assange, fondateur de Wikileaks, accusé de viol par deux Suédoises. Et qu'elle défend : "L'Australie devrait être plus fière".
Elle souhaite que le nouveau Premier ministre australien, Scott Morrison, redonne un passeport à Julian Assange et lui "organise une parade" pour son retour en Australie. Pour le féminisme, en effet, on repassera.