Ne vous étonnez pas si ce petit garnement vous énerve. À neuf ans, Adrian Romoff est déjà en 4e (ce qu’il signifie qu’il a déjà sauté 5 classes), il joue du piano plus que très correctement, est créatif, drôle, a le sens de la formule et - cerise sur le gâteau - dit être excellent en sciences. Et il faut vraiment voir la vidéo en fin d’article pour le croire - c’est un véritable sale gosse.
« Vous savez, vous ne pouvez pas être docteur à 5 ans, correct ? Vous pouvez en revanche être musicien », explique-t-il, utilisant toute la gamme des inflexions vocales les plus agaçantes pour le commun des mortels. Et d’embrayer sa version synthé du « Vol du bourdon » - qui finit presque en death metal. Le public applaudit à tout rompre, mais le jury doute: a-t-il programmé tout ou partie de ce qu’il vient de jouer ? Qu’à cela ne tienne, Adrian Romoff demande à jouer un autre morceau, cette fois-ci la « Grande Valse brillante en mi bémol majeur » de Frédéric Chopin (op. 18). Et là plus de doute: il est vraiment très fort et c’est sans trucages.