Depuis sa nomination au poste de ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem cristallise les critiques. Lorsqu’elle était ministre des Droits des femmes, de la jeunesse et des sports, les critiques étaient moins saillantes. Bien sur, il en existait, mais c’était surtout sur sa sur-représentation dans les médias, lorsqu’elle posait avait le maillot de l’équipe de France avant le Mondial, à féliciter à tout va tous les sportifs…
Mais depuis qu’elle est devenue ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem est devenue une cible privilégiée : notamment de la part de l’extrême-droite française qui évoque ses origines marocaines. Ce qui lui a valu notamment de faire la une du magasine Minute qui parlait de « La provovation Belkacem. Une Marocaine musulmane à l’Éducation ». Valeurs actuelles y est même allé de son « L’ayatollah : Enquête sur la ministre de la Rééducation nationale ».
Même au Parti socialiste, des critiques sexistes apparaissent : Interrogée par L'Express, le maire PS de Lyon, Gérard Collomb, y est aussi allé de son insinuation sexiste. L'édile a qualifié Najat Vallud-Belkacem de « communicante (…) séductrice » et lié l'obtention de son ministère au fait que « François Hollande aime les jolies femmes ».
Enfin, dernièrement Najat Vallaud-Belkacem s’est faite critiquer sur la suppression des bourses au mérite. La ministre de l’Education nationale estimait qu’elles étaient moins efficaces que les bourses classiques. Des fausses rumeurs émanent également sur ses décisions : on lui a prêté par exemple l’intention de faire apprendre l’arabe à l’école.