Pour la petite histoire, l’horloge parlante est née d’une drôle d’anecdote. C’est le professeur Ernest Esclangon à l’époque dirigeant de l’Observatoire de Paris, qui, excédé par les appels incessants lui demandant l’heure exacte, décide de trouver une solution.
Esclangon élabore le système suivant : trois bandes sonores couplées à des cellules photoélectriques. Une pour l’heure, une pour les minutes, une pour les secondes. Le tout synchronisé avec l’horloge enfouie dans les souterrains de l’Observatoire, gardienne de l’heure légale. La formule « au 4ème top, il sera exactement… » bien connu a également été créée par le professeur Esclangon.
Dès les premières heures le succès de la machine est sans précédent. 140 000 appels le premier jour (sur 20 lignes), très vite on passe à 60 lignes pour 300 000 appels journaliers. Aujourd’hui l’horloge est bien moins populaire et ne connait que quelques pic d’appels lors des changements d’heures d’été et d’hiver.