Besoin de changement en ces premières semaines - glaçantes - de janvier ? Ça tombe bien, on a recensé 10 pièces mode pour lesquelles on se passionne (de nouveau) ces jours-ci et dans les mois à venir. Après vous.
On en parlait en 2020, les perles continuent de s'accrocher à nos oreilles, à nos cous, à nos mèches en 2022. Un retour en force moins tradi qu'on pourrait le penser : jadis bijou bourgeois strictement féminin, le "pearl necklace" est aujourd'hui l'apanage des hommes, devenant le nouvel accessoire bling et étendard d'une mode gender-fluid.
On retrouve aussi ces précieuses petites boules blanches dans nos cheveux, ou asymétriques à nos oreilles. Le mieux ? Opter pour une version vintage chinée en bas de chez nous ou en ligne - au choix.
Les haters vont haïr, mais les Crocs sont bien là pour revenir - et rester. Ne jugez pas avant de tester, ces chaussures qu'on apercevait jusqu'il y a quelques années uniquement chez notre grand-père en Charente ou dans les hôpitaux sont l'un des modèles les plus confortables disponibles sur le marché.
Et puis, il y a les collaborations avec des marques de créateurs (coucou, Dior), les possibilités infinies d'accessoirisation (les pin's, nos meilleurs amis), les coloris vibrants et aussi, le prix. Qu'est-ce qu'on attend ?
Angèle et Olivia Rodrigo, pour ne citer qu'elles, ont contribué à remettre au goût du jour la jupe dont on rêvait depuis le clip de Baby One More Time. L'esthétique fin des 90s, début des années 2000 n'en finit pas d'inspirer la Gen Z, et nos pérégrinations sur TikTok ont fini par nous contaminer.
Quelques idées : on la porte ultra-courte avec des sneakers, des chaussures à plateforme voire des cuissardes les jours de grand froid, ou longue avec une paire de bottes sous les genoux (enfin comme on veut, surtout).
Petits et pratiques, les baguettes et autre sacs à main (littéralement, le port à l'épaule est ambitieux) offrent deux avantages : celui de nous pousser à n'emporter que le strict nécessaire, et la faculté de s'entasser sans grand mal dans notre placard. De quoi nous permettre d'en accumuler deux ou trois (là encore, on préfère la seconde main ou la confection responsable), et de jouer avec les teintes en fonction de nos tenues.
Quelques exemples inspirés : citron le lundi pour égayer une journée qui fout le bourdon, rose vif le vendredi pour coller à notre esprit léger de veille de week-end... Il n'y a qu'à piocher.
Envie de prendre un peu de hauteur dans ce monde brutes ? Comme on vous comprend. Pas la peine de trop d'efforts physiques toutefois, on peut se contenter de se hisser sur l'une des paires de chaussures à plateforme qui trouvent de nouveau grâce à nos yeux, 20 ans après les Buffalo.
Côté style, tout est envisageable : bottines, mules, sneakers... Même les Crocs proposent leur version haut-perchée, c'est dire.
Paris Hilton, les Destiny's Child, Mariah Carrey, Britney Spears, Christina Aguilera... Le jean taille basse était légion il y a 15 ans, il semble de nouveau séduire les foules lassées du bouton au nombril de nos jours. La preuve en chiffres, avec une croissance de 58 % des recherches du terme par rapport à 2021 sur l'e-shop Lyst, et de 36 % ce dernier mois sur l'application de revente Depop, révèle le Guardian.
Une tendance qui ne va pas sans inquiéter celles et ceux qui se rappellent des injonctions à la minceur et au ventre ultra-plat qui allaient de pair avec l'objet. "Les jeans en eux-mêmes ne sont pas intrinsèquement mauvais, tant que nous ne recyclons pas l'image corporelle qui les accompagnait dans le passé", note par exemple le média new-yorkais Your Tango.
Alors, pantalon taille basse, pourquoi pas, mais affranchi des diktats qu'il provoquait, s'il vous plaît.
Voilà une nouvelle plongée dans les 00s. Miaou, un label lancé par Alexia Elkaim en 2016, l'a bien compris puisque la marque a commencé à vendre des pantalons à string intégré en 2021 - comprendre avec deux ficelles qui ressortent sur les côtés pour épouser les hanches.
La créatrice s'est directement inspirée "des filles qu'[elle] admirai[t] au début des années 00 et qui portaient des whale tails", confie-t-elle au journal britannique. Une expression qu'on peut traduire par "queue de baleine" décrivant la forme en Y de la partie visible du string en bas du dos.
La pièce a connu un succès immédiat : "Notre clientèle était enthousiaste et nous avons vendu beaucoup plus que prévu". Si Alexia Elkaim n'a pas été surprise, elle reconnaît qu'il s'agit d'une tendance plus extrême que le simple jean taille basse. "Il s'adresse aux filles qui osent montrer leur string", explique-t-elle. "C'est définitivement un parti pris". Oui.
Des manches ballons, des coupes oversize structurées, des chemises dans lesquelles on s'enveloppe plutôt deux fois qu'une : les silhouettes volumineuses aussi, ont la cote cette année. Et pour trouver l'inspiration, direction les stories Instagram de la styliste Amanda Murray, Londonienne installée à New York, qui manie cette mode - et toutes les autres - comme personne.
Violet intense et féministe, lilas doux, raisin foncé : il y a l'embarras du choix mais tous appartiennent à la même palette de couleurs. Ça change de l'éternel gris anthracite qu'on se traîne depuis des siècles, ou au moins, ça l'égaye. Mention spéciale pour les boots Alohas bicolores, fabriquées à la demande en Espagne et (on les a essayées) ultra-conforts.
On ne parle pas des carreaux type chemise Vichy ou de bucheron, mais bien de l'imprimé façon plateau d'échec. Là, la hype dépasse l'industrie du prêt-à-porter puisqu'on la retrouve dans la déco. Tapis, canapé, draps, rideau de douche : "la limite n'existe pas", pour citer Lindsay Lohan. Et celle de notre intérêt pour le motif non plus.
Maintenant, à quand le relooking ?