Selon les expertises médicales effectuées à l’université d’UCLA par le docteur Nader Kamangar, la dépendance de la star aux médicaments était à un stade très avancé, de sorte qu’il prenait des médicaments pour contrer les effets d’autres pilules.
Sa consommation de somnifère causée «par le stress de se produire en spectacle et l’usage de médicaments comme le Démérol» aurait précipité sa mort. Or ce médicament « narcotique » lui aurait été prescrit par son dermatologue Arnold Klein.
Les troubles du sommeil du chanteur, apparemment très contraignants, auraient donc été en partie liés à ce puissant médicament.
Ces nouvelles données vont peut-être mettre Conrad Murray hors de cause, puisque celui-ci dit ignorer complètement les injections pharamineuses de la star, qui s’était fait injecter 6500 milligrammes de Démérol avant sa mort, ce qui aurait pu modifier sa réaction face au drame.
Cette donnée vient se surajouter à l’abondance des « rumeurs » qui circulent depuis deux ans sur la mort du chanteur. « Il est aveugle », puis « il se faisait pipi dessus tout le temps », et maintenant « le meurtrier est son dermatologue ». On ne sait pas où aboutiront les recherches ni si elles aboutiront bien un jour.
L’anesthésiste Steven Shafer, un expert du Propofol, a été appelé à la barre ce jeudi, il démontrera surement que Conrad Murray n’a pas accompli son devoir de médecin. Le procès étant pour le moment suspendu, en l’absence d’un témoin important.
VOIR AUSSI
Un enregistrement de Michael Jackson diffusé au procès de Murray
Procès Murray : la photo de Michael Jackson mort
Michael Jackson : deux ans après, la mort du King of Pop fait toujours polémique