Dans une interview au Figaro publiée ce mardi, Rachida Dati dit réfléchir à une candidature féminine pour prendre la tête de l’UMP. Alors que l’ancienne garde des Sceaux vient de créer un collectif de femmes élues au sein de l’UMP, réunissant pour l’instant 120 élues, elle dit ne pas exclure qu’un trio issu de ce collectif présente sa candidature à la tête du parti. « Nous formalisons des propositions que nous allons remettre à l'ensemble des candidats à la présidence de l'UMP. Cela n'exclut pas toutefois qu'il y ait parmi nous un trio qui se présente si nos propositions ne sont pas reprises. Nous y réfléchissons », déclare ainsi Mme Dati. Avant d’ajouter : « C'est une candidature qui aurait tout son sens, avec des propositions précises sur l'éducation pour lutter contre le décrochage scolaire, pour favoriser l'insertion des jeunes, sur la justice, sur la lutte contre la délinquance des mineurs, sur la culture, (…) sur le logement, sur la parité ».
Interrogée sur les priorités de l’UMP, elle cite avant tout la nécessité de voir le parti « incarner une opposition mobilisée et crédible ». La seconde priorité est pour l’ancienne garde des Sceaux que « ceux qui sont candidats à la présidence de l'UMP » entendent « les préoccupations de nos militants, de nos sympathisants et de nos électeurs, qui ont été très affectés par nos deux défaites ». L’objectif pour les mois à venir ? « La reconquête des territoires perdus ». Quant à un risque d’éclatement de l’UMP, Mme Dati dit ne pas y croire : « Le risque n'est pas l'éclatement de l'UMP car nos valeurs, nos fondamentaux sont clairs (…). Le risque porte sur ceux qui vont les incarner. Il ne faut pas que l'UMP se replie sur elle-même et devienne un parti de rentiers ou de cooptés ».
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