Qui n'a jamais vu Christophe Barbier, l'hyperactif homme à l'écharpe rouge, bondir sur un plateau télé, n'a pas la télévision. Car s'il est bien une chose qu'on ne peut reprocher au directeur de la rédaction de "L'Express", c'est bien l'oisiveté.
Chaque matin, ou presque, le Normalien poste consciencieusement son édito filmé sur le site de L'Express.fr. Outre ses activités au journal papier, Barbier squatte, comme certains peuvent lui reprocher, les plateaux : il présente dans la matine sur i>Télé un éditorial et anime une interview politique, mais il est aussi l'un des invités quasi-permanent de l'émission "C dans l'air", sur La Cinquième, ainsi que du très regardé Grand Journal. Barbier donne son avis sur tout, ce qui agace également ses détracteurs, surtout lorsqu'il déborde de son expertise politique et intervient dans la vie privée des puissants. Récemment, dans une spéciale "Monaco, le rôcher des rumeurs" de "C dans l'air", Barbier avait soutenu les rumeurs de séparation entre le prince Albert et son épouse Charlène, et également prôné l'"annexion" de la Principauté par la France au nom de la "modernité" et de "l'intérêt de la France", provoquant la colère de la famille princière. On se souvient également que l'homme est un proche de Carla Bruni, dont il avait obtenu la première interview de Première Dame dans "L'Express", qui avait alors enregistré ses plus belles ventes de tous les temps.
Touche à tout et toujours à la pointe, Christophe Barbier est également un twittos averti, puisque son compte twitter a 56 112 abonnés. L'homme est également passionné de rugby et de théâtre. "Il est inépuisable mais un peu fatigant", avait conclu dans son portrait Patrick Besson. Pas fatigué, Barbier a en effet répliqué à l'attaque de DSK contre son journal (et certainement contre lui) dans un papier sobrement intitulé "Lettre de Christophe Barbier à Dominique Strauss-Kahn". Les deux hommes poursuivront-ils cette relation épistolaire ?
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