A peine sorti en salles, Bridget Jones vient déjà de battre Barbie, mais comment ?

Alors qu'il vient tout juste de sortir en salles chez nous, le quatrième opus de la célibattante la plus mythique des rom coms peut déjà se targuer de tutoyer les cimes atteintes par le mégahit au box office de Barbie, la satire pop féministe de Greta Gerwig.

En vérité, Bridget vient déjà de battre Barbie en ce 12 février. Sur un point bien précis. On aurait pas forcément parié sur le come back de Renée Zellweger pour supplanter le plus gros succès en salles de 2023, et pourtant... C'est sur un record très spécifique que Bridget Jones 4 dépasse effectivement le blockbuster rose bonbon : les préventes ! Et oui, la comédie romantique aligne un chiffre vertigineux de ce côté là.

Les préventes des places de cinéma, c'est à dire les réservations, affichent un taux plus gros encore que celui de Barbie, affirme le Guardian, qui voit là une tornade indéniable au box office, et potentiellement l'un des plus gros phénomènes en salles pour le public britannique... Et ce n'est pas tout.

C'est le journal britannique qui nous l'assure, Bridget Jones: Mad About the Boy (ou "Folle de lui" en France), sera un carton absolu "sur les écrans de tout le pays pendant la période de la Saint-Valentin – et au-delà". Outre atlantique, on prévoit carrément "l'un des plus grands titres de l'année, le plus grand film britannique de l'année et le plus grand box-office du premier semestre 2025". 

Rien que ça oui. Bridget va-t-elle entrer dans l'Histoire ? Cela n'a rien d'anodin quand on pense aux 282 millions de dollars de recettes mondiales du premier opus, celui qui a érigé l'alors trentenaire en figure emblématique des comédies romantiques.

Et plus encore...

"Il est en passe de devenir le film de Bridget Jones le plus vendu de tous les temps !", se réjouissent déjà les analystes et experts interrogés par la presse anglosaxonne. Le plus rentable de tous les volets, donc. C'est un come back foudroyant qu'effectue la protagoniste mythique des "Journaux", près d'une décennie après son troisième et plutôt boudé opus - ce quatrième promet de le supplanter dans toutes les mémoires.

Pourtant, le teaser de cette production Working Title avait suscité une légère polémique.

En cause, la destinée du personnage de Colin Firth, au sujet de laquelle l'on ne dira rien (même si la bande annonce spoile pas mal), mais qui clive énormément parmi les fans, le fait que Bridget s'énamoure de prétendants plus jeunes (inversant joliment les traditions des romances, quitte à heurter), ou encore, toutes les remarques désormais bien ronflantes sur le physique de notre chère Renée Zellweger...

A l'instar de consoeurs comédiennes comme Laura Dern et Nicole Kidman, Renée Zellweger déboulonne l'appellation sexiste de "cougar", bouscule les lignes et sort du hors-champ la sexualité des femmes une fois passé le cap de la quarantaine. Femmes quinquas et sexas, libres et épanouies, qui semblent parler au public d'aujourd'hui : le succès déjà retentissant de ce Bridget là en témoigne naturellement. 

Un film dans l'air du temps ?