C'était une hypothèse de fans, c'est maintenant un fait confirmé par Entertainment Weekly : Bridget Jones, l'icône absolue des rom com et de la chick lit' des années 2000, sera de retour pour une quatrième aventure qui s'annonce riche en péripéties potaches, en romances, en glaces au chocolat et en "All by myself" retentissant sans complexe dans un appart vide.
Une nouvelle page se tourne et sans le moindre oubli majeur s'il vous plaît puisque c'est Renée Zellweger qui revient dans la peau de notre anti héroïne chérie. Mieux encore, la comédienne trop rare désormais côtoiera ses fidèles collègues, Hugh Grant et Emma Thompson. De quoi enchanter la romancière Helen Fielding, créatrice de ce personnage qui a beaucoup compté pour des générations de femmes et de célibataires ?
Alors oui... Et non. Car si c'était une magnifique fausse bonne idée ?
Un quatrième opus de la saga Bridget, mettant en scène notre protagoniste aux prémisses de la cinquantaine et en pleine maternité solo ? Ca donne envie dit comme ça, mais bien des enjeux viennent gentiment malmener ce très nostalgique projet. Le fait par exemple que les suites antérieures peinent à atteindre le tempo et la justesse du premier film...
Et puis également : le premier film en lui-même ! "Dans Le Journal de Bridget Jones, le personnage de Renée Zellweger est constamment critiqué pour son apparence et qualifié de 'dodue' ou de femme en surpoids, malgré un poids d'environ 60 kg. Elle se décrit comme ayant "des fesses de la taille du Brésil "...", fustige le Guardian à ce titre.
23 ans plus tard, ce néo classique de la rom com aurait il très mal vieilli ? C'est ce que pense... Son scénariste et metteur en scène, Richard Curtis. Le réalisateur regrette d'employer le mot "grosse" aussi aisément et d'en faire des blagues régulières dans le film. La romancière Helen Fielding, à l'unisson, aurait été choquée lors d'une séance rétro de ce premier opus. Les accusations de sexisme et de grossophobie se propagent envers le film...
Ce nouvel opus sombrera-t-il dans ces controverses... Ou parviendra-t-il à remonter le niveau en s'adaptant aux enjeux et à l'humour de son temps ? On attend de le savoir... Non sans inquiétude.