La plus mythique des célibattantes est de retour !
Bridget Jones revient enfin à l'écran pour un quatrième opus qui depuis le dévoilement de sa bande annonce suscite une lourde perplexité. On vous explique pourquoi dans notre article. Mais cela n'empêchera pas les plus nostalgiques de s'y ruer.
Surtout pour soutenir Renée Zellweger. Qui l'air de rien, et à l'instar de ses consoeurs Nicole Kidman, Laura Dern ou encore Anne Hathaway, a décidé de renverser un axiome sexiste indissociable de l'industrie hollywoodienne : la règle du partenaire de jeu masculin toujours plus âgé que sa binôme féminine. Oui, toutes ses actrices renversent la donne, et c'est un véritable phénomène auquel l'on assiste au cinéma : on a même dédié une enquête à cette "revanche des (proclamées) cougars".
Mais cela n'engendre pas l'unanimité. Notamment car l'actrice fait l'objet des remarques les plus déplacées, à la moindre de ses apparitions publiques. La cause ? Son visage. Oui oui. Et une nouvelle fois, alors qu'elle se baladait simplement en famille en pleine Cité des Anges, les internautes se sont acharnés...
Vous avez dit body shaming ?
Body, ou "Botox", shaming, plus précisément : à l'instar de notre Audrey Fleurot nationale, Renée Zellweger est fustigée pour son usage de la chirurgie esthétique. Pression patriarcale à laquelle rétorque une ribambelle d'insultes tout aussi sexistes, vous noterez. Pile, tu perds, face, tu perds.
Salve de commentaires observés sur les réseaux lors de sa dernière arrivée sur le tapis rouge : "Elle arrive encore à sourire ?". "On dirait un citron", "En plus elle a pris du poids"... Oui, ça respire la bienveillance ! Heureusement, certains fans en appellent à davantage de sororité.
Renee Zellweger, en 2016 déjà, dénonçait : "En octobre 2014, un article de tabloïd racontait que j'avais probablement eu recours à la chirurgie pour transformer mes yeux. Ce n'est pas grave. Cependant ce n'est pas un secret que la valeur d'une femme a été depuis toujours historiquement mesurée par son apparence", déplorait la star hollywoodienne, fustigeant dans son coup de gueule "notre appétit collectif à être témoins de gens humiliés par des attaques sur leur apparence".
Sa consoeur Demi Moore, magistrale dans The Substance (l'actrice est récemment revenue sur le tournage d'une scène de nu très audacieuse) subit elle aussi les mêmes retours, particulièrement subtils et empathiques. Gageons que son futur Oscar pour le rôle d'une vie (le sien, mâtiné de fulgurances horrifiques particulièrement énervées) saura calmer quelque peu les aigris.
Quant à Renée Zellweger, cela fait longtemps hélas qu'elle subit ce genre de réflexions au ras des pâquerettes. Un éventuel futur triomphe au box office fera peut être office de répartie cinglante.