Entre les frais de la vie courante (loyer et charges, alimentation, téléphonie et Internet, loisirs, transports, habillement et équipements divers) et les dépenses spécifiques du mois de septembre (droits d’inscription, cotisation à la Sécurité sociale, complémentaire santé, frais d’agence, assurance logement et fournitures), les dépenses des étudiants vont une nouvelle fois exploser en cette rentrée universitaire. Selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le coût de la rentrée qui se profile progresse de 2%. Résultat : un jeune Francilien devra débourser 2 787 euros en septembre, tandis que dans les grandes villes universitaires de province, il en coûtera 2 370 euros aux étudiants. Une inflation qui inquiète Julien Blanchet, le président de la Fage, ce dernier constatant qu’elle contraint « de plus en plus de jeunes issus des classes sociales les plus populaires à rester à la porte de l’université. Le diplôme reste un rempart contre le chômage, mais encore faut-il y avoir accès », déplore-t-il.
À l’instar de la Fage, l’Union nationale des étudiants de France a également publié son rapport sur la rentrée 2013 dans lequel elle pointe une augmentation globale des études sur un an de 1,6%, à rapporter à l’inflation qui s’élève à 1,06% sur un an, en juillet 2013. L’Unef note également une augmentation de 2% des aides de l’État par rapport à l’année précédente, qui permet aux étudiants boursiers de faire plus facilement face à la hausse du coût des études. D’une manière générale, les plus défavorisés déboursent 240 euros par mois en moyenne pour les dépenses courantes contre 1 000 à 1 500 euros pour les non-boursiers, vivant hors du domicile parental. Sans surprise, les étudiants qui peuvent rester chez leurs parents s’en sortent mieux avec 400 euros de dépense par mois.
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