Il est vrai que toute l’année il y a tellement de livres qui apparaissent que les éditeurs et les vendeurs les lisent tous avant de se décider à signer un contrat et les publier ou les distribuer dans les magasins remplis l’après-midi, tels une fourmilière, par les gens qui aiment se promener et trouver ce qu’ils veulent. Mais, ils passeront peut-être à côté du livre fait pour eux.
D’où m’est venu l’idée de vous proposer un rappel des rentrées littéraires de l'année 2010 des pays francophones pour vous faire connaître peut-être le livre écrit pour vous. On peut voir de nouveaux éditeurs qui apparaissent avec de nouveaux romans. C'est le bon côté de la crise que de nouveaux éditeurs réussisent à se montrer et à vendre des livres grâce au bouche à oreille ou les dossiers de presse. Mais, en prenant plus de risques mesurés que les grandes maisons d’éditions comme le dit le proverbe : les riches ont plus d'argent, mais les pauvres ont plus de bébés. Comme ce n’est pas eux qui jouent avec l'argent pour savoir qui va publier "Le voleur d’ombres" de Levy, "Le cycle de Majipoor" de Silverberg, "Le cœur régulier" d’Adam, "Le mariage de Dominique Hardenne" d’Engel, ou encore "La chute des géants" qui n’est que le dernier chef-d’œuvre du gallois Ken Follett.
A mon avis, on ne pourrait passer à côté du CNRS Editions Alpha qui s’est fait remarquer en publiant pour la première fois à cette rentrée "Enfance ultra-marine" d’Anne-Sophie Constant, ou "L’amour est une île" de Claudie Gallay. Puisque c’est le genre de livres que les lectrices aiment, et que les libraires ont déjà lu avant elles sans s’arrêter pour en prendre un autre en se disant que ce n’est pas terrible.
Notons la sortie du nouveau de Philip Leroy qui traite de thémes comme le complot mondial, le terrorisme, et la guerre à l'encre pour bien refléter l'actualité mondiale de ce début de siécle. On le lit sans pouvoir s'arrêter comme un Harlan Coben. le titre est "La dernière frontière". Voilà c’est ce qui est à retenir de cette guerre des livres « Made in France » où les grands éditeurs éditent pour se faire plus d'argent et laissent les petits éditeurs prendre les risques d’éditer de nouveaux auteurs en attendant de revendre les droits des premiers livres lorsque les jeunes auteurs auront écrit un best-seller...
Bonne lecture.