Dans le dernier QG, le chroniqueur David Abiker aborde cet épineux problème dans sa chronique "Il était une fois l'open-space", chronique mensuelle dont l'existence même prouve que le sujet de l'open-space en est un sérieux, qu'il convient de traiter avec tous les égards qu'il mérite, tant la chute des cloisons a créé un changement dans le quotidien du salarié 2013.
Dans "Le paradis perdu du bureau fermé", on apprend donc que pour pallier au manque d'intimité généré par cette cohabitation en plateaux avec son prochain, les salariés trouvent comme ils le peuvent leur solution micro-déco.
Ainsi découvre-t-on* que nous sommes 48% à utiliser un... calendrier pour marquer notre territoire (plutôt boring il est vrai mais chacun a-t-il réellement la liberté de scotcher des photos de Ryan Gosling ou punaiser un drapeau du PSG ? Pas sûr... A moins que ledit calendrier soit un Pirelli ou celui des Dieux du Stade, selon les orientations sexuelles ?).
Ensuite, ils sont 39% à opter pour le mug comme garant du "c'est MON bureau". Plus étonnant, on apprend ainsi que nous ne sommes que 8% à utiliser la photo d'enfant comme touche perso. Les fonds d'écran de PC, de smartphone et la banque d'image illimitée des comptes Facebook ne sont peut-être pas pour rien dans ce chiffre a priori faible, puisque aujourd'hui, il est effectivement plus rare de se ramener au bureau avec son cadre en argent et la photo de sa petite famille (old !).
Enfin, 3% d'entre nous personnalisent leur plan de travail avec un bibelot de type boule à neige (sic).
Alors que "74% des Français reconnaissent une bonne ambiance dans leur entreprise, mais considèrent l'hygiène corporelle, le bavardage et le bruit comme des menaces pour leur espace vital", ressentez-vous des difficultés à évoluer en open-space ?
Comment avez-vous réussi (ou pas) à délimiter votre espace ?
Faites-nous partager votre expérience !
* Selon une étude TNS-Sofres réalisée pour un négociant en trombones et agrafeuses