
Les femmes sexas, exclues d'Hollywood ?
C'est en tout cas ce que dénonce Andie MacDowell dans une nouvelle et rare prise de parole auprès du magazine ALLURE. La mère de Margaret Qualley (elle même déclinaison jeune de Demi Moore dans The Substance !), demeurée iconique pour toute une génération de spectateurices grâce à Quatre mariages et un enterrement, fustige aujourd'hui l'âgisme qui sévit dans l'usine à rêves.
Et tacle ouvertement dans les pages glacées de la revue : "Ce serait beaucoup plus facile pour moi si j’étais un homme !"

Elle épingle là le mix de sexisme et de discriminations "anti vieux" dont font l'objet les femmes une fois passé le cap de la quarantaine. Un phénomène abondamment étudié. Andie MacDowell s'engage ainsi en compagnie d'actrices qui à l'unisson critiquent l'âgisme, comme Halle Berry, Kate Winslet...
Avant de développer son propos cinglant.
Les femmes quinquas et sexas, de grandes invisibles...

C'est cette réflexion qui émane des déclarations de la comédienne américaine, bien connue pour ses idylles cinématographiques dans les années 90.
Elle poursuit sur le même ton : "Je suis sûre que vous avez entendu l'idée que les hommes vieillissent mieux que les femmes. On nous a fait un lavage de cerveau !"

"On nous a fait un lavage de cerveau à ce sujet, on l'a accepté et transmis"
Une voix critique qui en dit long sur l'engagement féministe de la star.
Andie MacDowell provient d'une génération d'actrices prometteuses dont beaucoup n'ont pas eu, forcément, la carrière qu'elles méritaient, une fois passé un grand succès au box office. On pense par exemple à l'excellente Madeleine Stowe, qui fait partie de ces "femmes invisibles" qu'aborde entre les lignes sa consoeur.
Sur ses réseaux sociaux et en interviews, Andie MacDowell n'hésite pas à célébrer ses cheveux gris, flamboyants, et son rapport au temps qui passe. Mais cela ne l'empêche pas de dénoncer le patriarcat. A juste titre.