La SNCF tente de réduire ses coûts. Outre les augmentations régulières des tarifs (de 2,85% en 2011 ou encore de 3% en ce début d'année), la société entend minimiser l'impact des fraudes sur son résultat. Elle avait présenté sa stratégie le 8 avril lors d'un discours, et la principale piste envisagée était, selon les informations d'alors du Parisien, celle d'une très forte réduction de la validité des billets sans réservation obligatoire pour les TER et Intercités.
Ceci va finalement être mis en œuvre cette rentrée, dès le 2 septembre : les billets ne seront plus valables qu'une semaine (sept jours) contre deux mois auparavant. De quoi changer les habitudes de certains consommateurs qui gardaient des semaines leur billet et comptaient n'écoper « que » d'une amende de 25 euros pour absence de compostage, au lieu de l'amende complète.
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En revanche, la SCNF n'augmentera pas (pour l'instant) le montant des amendes, contrairement à ce qui était envisagé jusqu'à présent. C'est pourtant une stratégie privilégiée par la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, selon qui la réduction de validité des billets est une « régression », à l'inverse d'une augmentation des amendes. La régression est minime, rétorque la SNCF, puisqu'il reste toujours possible, lors de l'achat du billet, de définir à l'avance le début de sa date de validité lorsqu'il est sans réservation.