La chirurgie esthétique fait désormais partie des passages quasi-incontournables dans le monde de la télévision. Exerçant un métier où la place de l'image est centrale, les journalistes et animateurs(trices) qui y ont recours restent parfois discret sur leur rapport à cette pratique. Sophie Davant ne fait pas partie de ceux-là et a choisi de parler ouvertement des interventions qu'elle a choisi de subir pour son métier.
Dans une interview à Thierry Demaizière pour l'émission Sept à Huit de TF1, la journaliste et présentatrice historique de France 2 est revenue sur ces moments, qu'elle aborde largement dans son livre intitulé "Ce que j'ai appris de moi : Journal d'une quinqua". Sophie Davant souligne d'abord son inquiétude de voir la chirurgie esthétique envahir ainsi le petit écran, au point de dénaturer les visages de celles et ceux qui y ont recours. "C'est une réalité : les lunettes, les rides, le maquillage. Je trouve dommage les femmes qui se perdent physiquement en ayant recours de manière excessive la chirurgie esthétique au point de perdre leur anatomie et leurs traits initiaux".
Et la journaliste d'observer que le regard se veut souvent plus critique à l'égard des femmes que des hommes dans ce métier. "Il y en a très peu qui font rien, en général ça se voit. Mais c'est vrai que les gens sont beaucoup plus critiques envers les femmes. On va regarder le vieillissement d'une femme avant tout. On va voir comment elle s'habille, on va voir les travaux qu'elle a entrepris ou pas. Alors qu'un homme avec des tempes grises et des cheveux argentés gagnera en charme".
Pourtant, Sophie Davant reconnaît sans complexe avoir utilisé, elle aussi, ces techniques anti-âge pour soigner son image à l'antenne. Même si ses expériences se sont avérées "catastrophiques". "J'ai eu parfois de tristes expériences (...) le médecin m'a proposé une petite injection avant de partir. Moi j'avais un direct le lendemain matin... et sauf que le type n'était pas très bon et il a eu la main un peu lourde dans l'injection".
"Evidemment j'étais à l'antenne le lendemain et c'était une catastrophe. J'ai eu la fameuse bouche de canard", se souvient avec beaucoup de recul l'animatrice de Toute une histoire, qui tient à souligner que son usage de ce type de médecine est désormais très limité : "Je fais un petit peu de laser. Il y a plein de petites choses qui ne changent pas les traits et qui existent aujourd'hui", a-t-elle conclu. Découvrez cette séquence en vidéo ci-dessous.