"Plus je vieillis plus je me sens libre". Voilà ce que déclare fièrement Sophie Marceau en couverture du nouveau numéro de Elle. A moitié dévêtue, la comédienne de 55 ans y défend les vertus de l'âge et le besoin d'assumer son corps, malgré les injonctions diverses et autres complexes imposés par la société.
"J'adore Meryl Streep pour ça, elle s'en moque d'être ridicule, de se foutre à poil", confie-t-elle. Une liberté qu'a d'ailleurs souhaité valoriser son amie Lisa Azuelos, réalisatrice (de LOL notamment) qui fait tourner l'actrice dans son dernier film, la comédie romantique I Love America. "Lisa Azuelos filme l'actrice en maillot, en petite robe noire ou au lit avec un beau garçon plus jeune qu'elle...", observe le magazine.
Une certaine intention pour celle qui, pourtant, se dit "très pudique".
Dans cette interview intime, Sophie Marceau aborde ses complexes. "Je suis un peu mal avec mes rides, mais cela ne m'a jamais empêchée de faire quoi que ce soit", souligne-t-elle. "Essayer d'avoir 20 ans quand on en a 50, c'est ridicule. Vivons pleinement nos 50 ans, avec tout ce qu'on a appris, toutes nos expériences, sentons-nous libre de vieillir", se réjouit-elle encore.
Ce sont également ses "kilos en trop" qui ont pu lui peser parfois. "Avant, j'étais mal avec mes kilos en trop ; aujourd'hui, je le suis avec mes rides, il y a toujours un truc", détaille-t-elle. Mais l'actrice tient à préciser que ce malaise lié à son physique ne date pas d'hier. "Quand j'avais 20 ans et qu'on me disait que j'étais canon ça me mettait tellement mal à l'aise. Maintenant, je regarde les photos, je me dis : quelle idiote !".
"On a tous des complexes, moi la première, mais à un moment donné il faut lâcher", conclut-elle joyeusement.