
"C'est un film dangereux et aussi fasciste que Mussolini !" : quand "Thelma et Louise" rendait fous d'inquiétude les hommes, des images d'archives lunaires


"C'est un film dangereux et aussi fasciste que Mussolini !" : quand "Thelma et Louise" rendait fous les hommes à sa sortie, des images d'archives lunaires

En 1991, Thelma et Louise se déployait dans les multiplexes, bousculait le box office, inspirait des générations entières de femmes, iconisait pour de bon Geena Davis et Thelma et Louise, offrait à la culture féministe et lesbienne un chef d'oeuvre atemporel...


Et puis, évidemment : rendait fous les hommes, comparant ce classique de Ridley Scott aux pires dictateurs. La preuve en images. Un documentaire ARTE passionnant en témoigne : Thelma et Louise, un western féministe.

Cette escapade sauvage filmée par Ridley Scott de l’Utah à l’Oklahoma où flamboie Susan Sarandon a notamment rendu fou le critique John Leo, journaliste réputé pour le U.S. News & World Report. A le lire, Thelma et Louise est un concentré de "féminisme toxique". Oui, c'est amusant quand on sait que le film, précisément, épingle... La masculinité toxique.


Pire encore : le journaliste considère Thelma et Louise comme "un film fasciste". Et le compare même... A Mussolini. Oui, le bien connu dictateur. A sa suite, toute une partie de la presse s'anime. La plupart des critiques ? Elles se focalisent sur la portraitisation des hommes dans ce film. Et trouvent "dangereuse" cette "diabolisation" de la gent masculine.

Quand on visionne Thelma et Louise, et qu'on se préoccupe principalement des personnages masculins, c'est peut être que l'on passe à côté du message, non ?

Toujours est-il que le plus féministe des classiques hollywoodiens, road movie entre femmes, a traumatisé des générations entières de femmes. En prônant leur liberté, leur revanche face aux misogynes, en filmant ouvertement le viol, les violences sexistes, mais aussi, la solidarité d'une moitié de la population. S'amusant volontiers des stéréotypes de genre : Brad Pitt, cowboy déluré, y est juste un "sex symbol", un "plan-fesses" pour les protagonistes. Un pied de nez réjouissant face au cliché de la femme objet !

























