Économe, radin, pingre, rapiat... Appelez-le comme vous voulez, mais celui ou celle que l'on décrit comme ayant des oursins dans les poches a toutes les chances de vous battre au jeu des petites économies réalisées sur le dos de votre entreprise.
Ceux qui s'y adonnent en ont généralement fait un art, et savent parfaitement comment profiter des ressources de leur boîte à leur profit, sans que cela ne soit trop voyant. Évidents ou tirés par les cheveux, on a listé pour vous 10 trucs pas si bêtes qui vous décideront peut-être, si ce n'est pas déjà le cas, à oublier le boulot à domicile et venir bosser en entreprise. 100% mauvaise foi.
Bien manager, c'est savoir choyer ses salariés quand il le faut. L'un des premiers "petits plus" proposés par les entreprises : le café gratuit. Trois le matin, trois l'après-midi : idéal pour satisfaire sa dépendance en caféine sans dépenser un rond. Et s'il n'est pas gratuit, retenez cette phrase : "Rémi (changer le prénom du collègue une fois de temps en temps), tu aurais 20 centimes pour un café s'il-te-plaît ?".
Passer à la Poste, acheter des timbres, faire le plein de carnets... Des soucis bien vite derrière soi quand on sait où fouiner dans sa boîte. Le placard à fournitures regorge de trésors dont vous auriez bien tort de vous priver. Faites le plein de stylos, profitez d'une enveloppe ou deux, et n'oubliez jamais : personne ne verra que cette agrafeuse a disparu.
Pourquoi s'embêter avec un abonnement Internet à la maison quand l'outil est disponible sur son lieu de travail (et parfois en bien meilleur débit). Au déjeuner, le radin 2.0 a appris à consulter ses e-mails perso depuis sa boîte mais pas que : recherches pour les vacances, virements, shopping en ligne. Votre pause, leur connexion. Finies les factures de son FAI, sans compter les économies réalisées sur la consommation Internet de son smartphone.
En parlant de smartphone, est-il vraiment utile celui-là ? Avantage indiscutable de votre boîte : les téléphones, si nombreux, si accessibles. Décrocher le combiner sans avoir rien à payer, c'est jouissif non ?
Les rencontres favorisent les opportunités. Être entouré de collègues, c'est surtout être entouré de potentiels bons plans dont il faut profiter allègrement. Vous cherchez un nouveau canapé ? "Ça tombe bien, Bertrand de la compta vend le sien ! Il te fera un prix, j'en suis sûre". Sans compter les ristournes hallucinantes du Comité d'Entreprise pour votre prochain week-end. Veinard.
On vous voit venir : "Oui, mais le salarié paye la moitié de ces machins". D'accord, mais la pince avisée les met de côté et apporte son propre déjeuner au boulot. À lui ensuite les déjeuners de vacances payés en tickets resto. En revanche, on évite le faux pas : inviter à dîner avec ce moyen de paiement. Loose assurée.
Certaines boîtes proposent un service de restauration à moindre coût, y compris pour le petit déjeuner de leurs salariés. Le radin qui sommeille en chacun de nous a vite fait d'y voir un bon moyen d'économiser sur ses courses. Assault sur le buffet.
Arrivées et départs de collègues, évènements propres à la vie de la boîte... Les occasions de picoler à l'oeil sont légions si l'on sait rester attentif et cultiver les bonnes relations. Avouons que ce verre de vin est bien meilleur quand on sait que c'est le patron qui a payé la bouteille.
Si des professions assurent à certains l'exercice physique nécessaire pour la semaine, d'autres, plus sédentaires, transforment le salarié en chamallow. Stop, éloignez-vous de cet abonnement coûteux à la salle de sport ! Votre entreprise dispose de tout ce qu'il faut pour se bouger. La preuve.
Cerise sur le gâteau, certaines entreprises fournissent à leurs salariés une voiture de fonction. Ça tombe bien, la vôtre coûtait bien trop cher.