13% des Français à peine connaissent la loi sur le don d’organes, selon un sondage OpinionWay réalisé en 2011. La législation en France repose sur le principe du consentement présumé : si la personne ne s’est pas inscrite de son vivant au Registre National des Refus pour exprimer son opposition, elle est considérée comme donneuse. Dans la pratique, les médecins s’efforcent de recueillir auprès de la famille la position de la personne décédée sur le don d’organes, avant de procéder au prélèvement. L’opinion du donneur potentiel est souvent difficile à déterminer pour ses proches. C’est la raison pour laquelle l’Agence de la Biomédecine encourage, à l’occasion de la 12e Journée nationale du don d’organes, à faire connaître explicitement son opinion sur la question.
Le slogan « Pour sauver des vies, il faut l’avoir dit » est le mot d’ordre de la campagne. Des témoignages de personnes greffées sont diffusés ce vendredi à la radio et à la télévision. Sur Facebook, la page « Dons d’organes, je le dis » propose une série de vidéos humoristiques sur le thème « en juin, dites-le comme vous voulez ». Au niveau national, des professionnels de santé sont présents dans les hôpitaux, les pharmacies et les centres commerciaux pour informer le public.
Entre 1991 et 2011, le don d’organes a augmenté de 41%. 40 000 personnes étaient porteuses d’un greffon en 2011, et 16 000 patients sont toujours en attente d’une transplantation.
Viviane Clermont
Source : dossier de presse de l’Agence de la biomédecine du 7 juin 2012.
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