Cela signifie également : intégrer un système, faire preuve de rigueur et d’organisation, se soustraire à un certain nombre de formalités administratives et juridiques. Rien de bien grave là dedans : il faut simplement les connaître. Nous vous proposons la « check list » suivante, qui devrait vous aider à dormir tranquille !
C'est votre interlocuteur unique pour les formalités de constitution de votre entreprise. Il va aussi s'occuper de transmettre votre dossier de création à différents organismes pour en assurer l’immatriculation (l’INSEE, les services fiscaux, les organismes sociaux, etc.). Le CFE auquel vous vous adresserez dépendra de votre activité : ce peut être la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, ou encore l’URSSAF.
Attention ! Le CFE n’assure pas toutes les démarches de la création d’entreprise. Vous devez donc vous occuper de certaines formalités :
- Assurer votre entreprise,
- Vérifier auprès de l’INPI, si besoin, que votre marque n’existe pas encore,
- Rédiger les statuts de l’entreprise et enregistrez-les au Centre des impôts,
- Désigner la/le(s) dirigeant((e)s),
- Adhérer à une caisse de retraite de salariés (même si vous n’en avez pas),
- Ouvrer une ligne téléphonique et signalez votre entreprise à la Poste,
- Ouvrer un compte bloqué pour les fonds de l’entreprise,
- Publier un avis de constitution,
- Vous renseigner, le cas échéant, sur les démarches obligatoires si vous exercez votre activité à votre domicile,
- Effectuer un stage de gestion si vous exercez une activité artisanale.
Quelle que soit votre activité, le statut ou la taille de votre boîte, vous devez tenir une comptabilité. En revanche, un expert comptable n’est pas indispensable, sauf pour certains types d’activité. Renseignez-vous sur vos obligations mais, si vous en avez la possibilité, adressez-vous à un professionnel, vous n’en serez que plus sereine !