L’entretien de recrutement reste une étape très redoutée par le candidat. Poser des questions est évidemment très positif, c’est le signe que vous êtes motivée et intéressée par le poste. Mais attention aux bourdes ! Rappelez-vous cette petite phrase que vous vouliez glisser l’air de rien : « est-ce possible de poser des congés à Pâques ? ». En un quart de seconde, la mine de votre interlocuteur s’est déconfite. Résultat, le boulot s’est envolé. C’est vrai que Pâques, c’était juste une semaine après la prise de poste… Attention, on ne plaisante pas avec les recruteurs !
Dans un premier temps, assurez-vous que vous êtes bien d’accord avec les missions proposées. Posez des questions concrètes et ouvertes : En quoi consiste mon poste ? Combien y a-t-il de personnes dans l’équipe ? Quels sont vos besoins ? Et les moyens que vous me proposez pour réaliser ces objectifs ? Les réponses de votre interlocuteur vous aiguilleront sur la nature du poste. En plus, il est fréquent que les entreprises n’aient elles-mêmes pas une vision précise de la fonction. Dans ce cas, n’hésitez vraiment pas à interroger votre interlocuteur. N’insistez pas mais déterminez avec lui les contours de vos missions. L’essentiel est qu’il y ait une adéquation entre ce que vous recherchez et ce que l’entreprise vous propose. Après sur la forme, toutes ces questions doivent être posées au cours de l’entretien. Si celui-ci se transforme en conversation, c’est encore mieux.
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Ce n’est qu’une fois que vous vous êtes entendus sur le poste, que vous pouvez commencer à poser des questions plus précises et notamment relatives au salaire. Donc logiquement évitez d’insister sur la rémunération dès le début du rendez-vous. Il n'y a pas vraiment de règles en la matière. Mais sachez que bien souvent c’est le recruteur lui-même qui vous demande quelle est votre rémunération actuelle et quelles sont vos prétentions salariales. Si cette question n’est pas évoquée, vous pouvez ajouter à la fin de l’entretien : « nous n’avons pas abordé la question de la rémunération ? ». Maintenant, il est recommandé de ne pas commencer à négocier avec insistance ou évoquer des avantages en nature à ce moment-là. Tout cela fera l’objet du second rendez-vous (sauf s’il n’y en a qu’un).
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Parfois les candidats sont trop pressés, parler RTT à la première entrevue, c’est un peu brutal. Un peu de patience, attendez d’être re convoquée pour aborder des questions plus pratiques. Cela coule de sens, plus vous sentez que votre candidature intéresse le recruteur, plus vous pouvez préciser vos questions : le fonctionnement de l’entreprise, les avantages en nature, les congés.
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Soyez attentive à la manière dont vous posez les questions. Entre dire : « pouvez-vous me donner les conditions collectives ? », et « est-ce que j’ai droit à une mutuelle ? », il y a un monde. Les questions ouvertes sont toujours plus appréciées des recruteurs. Travaillez votre stratégie relationnelle, vos formulations et évitez d’aller trop loin dans le détail, « la carte de transport est-elle remboursée ? » Car les recruteurs peuvent mal interpréter ces réflexions, et estimer que vous êtes seulement intéressée par les conditions matérielles. Quel dommage de passer à côté d’un boulot en raison d’une simple remarque !
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