« Etre kiné demande une double compétence. Médicale, car il faut rééduquer les personnes convalescentes après une opération. Mais aussi psychologique, car pendant leur rééducation, nous devons les soutenir. Et parfois cela peut être très long et les patients qui sont dans la clinique ont hâte de sortir pour retrouver leur maison. Le soutien et l’écoute sont mon quotidien.
Les patients passent beaucoup de temps en hôpital, je les aide à retrouver leur autonomie. Parmi eux, certains ne sont pas hospitalisés dans la clinique et viennent chaque jour faire leur séance de kiné. J’apprécie beaucoup de travailler avec les enfants. Généralement je soigne leurs problèmes pulmonaires, en réalisant un massage sur leur thorax pour dégager les bronches.
Ce qui me plait le plus dans mon métier, c’est le contact humain.
Je travaille en équipe pluridisciplinaire, avec des médecins, des infirmières, des psychologues et des assistantes sociales. Dans l’avenir j’ai pour projet d’ouvrir mon cabinet. Je n’ai pas encore d’enfant, mais plus tard je serai très fière s’il voulait suivre mes traces. C’est un métier où le chômage est inexistant et où l’on gagne très bien sa vie.
Le matin je suis plutôt speed, mais je prends un bon petit-déjeuner avant de partir. Mon activité est assez physique ; je dois notamment soutenir les personnes âgées, aider celles qui sont en fauteuil roulant ou en béquilles à monter sur les tables de soins…
Je m’habille très décontracté et au travail c’est blouse obligatoire. Le soir parfois je vais exercer des soins à domicile. Puis je rentre chez moi entre 17h30 et 20h en fonction de la quantité de travail.
Pour celles qui voudraient devenir masseur-kinésithérapeute, je leur conseillerais de foncer si elles aiment le contact humain et l’écoute. Etre patiente aussi, car cela peut prendre du temps pour avoir des résultats avec certaines personnes. Mais mon premier conseil serait de travailler dans le libéral ou le privé car dans les hôpitaux les salaires sont médiocres avec en plus des gardes le week-end.
Compétence
Bac +3
Rémunération
1700 euros brut en milieu hospitalier (source létudiant.fr)
(Jusqu’à 7000 euros en libéral)
Formation
Bac S puis Concourt kiné (il existe des prépas kiné), puis trois ans d’école de kiné.
Il existe 7 écoles privées à Paris, et 1 public à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Puis plusieurs écoles privées en province, à Lyon, Marseille, Renne, Vichy…