"Douleur, échec et auto destruction"
Ces mots, ce sont ceux d'une star de la chanson restée iconique pour la génération 00s : Jessica Simpson, l'interprète de "I Wanna Love You Forever". L'Américaine de l'ère Avril Lavigne, styliste et personnalité médiatique, emploie des termes violents, mais pour célébrer un jour heureux : ses sept années de sobriété.
"Il y a 7 ans aujourd'hui, je me suis rendu à l'évidence, je devais ne plus boire d'alcool", témoigne la star sur ses réseaux sociaux. L'alcoolisme, un sujet loin d'être glamour ou galvaudé tant le mot-même désigne une maladie encore trop peu avouée, considérée ou même comprise, tout simplement. D'ailleurs, l'alcoolisme est un fléau qui touche intensément les femmes. On vous révèle les chiffres à ce sujet dans cette enquête.
Mais cet "anniversaire" pour Jessica Simpson est le fruit d'un long, très long parcours.
Elle raconte tout, sans filtre.
C'est une parole franche que Jessica Simpson privilégie.
"Pour retrouver la lumière dans ma vie, je devais arrêter de boire de l'alcool, car cela maintenait mon esprit et mon cœur dans la même direction et, honnêtement, j'étais épuisée, brisée. J'ai du accepter l'échec, la douleur et l'auto-destruction", explique la chanteuse native du Texas sur ses réseaux sociaux.
Mais Jessica Simpson désire affronter un tabou : l'image que la société renvoie des alcooliques. Surtout de l'alcoolisme au féminin, ce sujet dont personne ne parle - on décrypte pour vous ce tabou dans cet article d'ailleurs.
"Il y a tellement de stigmatisation autour du mot alcoolisme ou de l'étiquette d'alcoolique. La consommation d'alcool n'était pas le problème. J'étais ce problème. Je ne m'aimais pas. Je ne respectais pas mon propre potentiel", poursuit l'artiste culte et mère de famille à ce propos. Cette stigmatisation, l'artiste en fait son nouveau cheval de bataille. Elle se dit désormais "libre".
Avant Jessica Simpson, des stars aussi diverses que Camille Lellouche et Florence and the Machine ou ont pu aborder l'alcoolisme.
On vous recommande d'ailleurs ce témoignage de Drew Barrymore, à retrouver ici.