La soirée s'est transformée en véritable cauchemar pour cette femme. C'est le cabinet d'avocats pénalistes Ruben & Associés qui a décidé de raconter son histoire sur Twitter, après avoir écouté sa plainte.
Le cabinet explique avoir reçu dans la nuit du 24 au 25 juin un appel d'une femme "désespérée et en pleurs", qui se trouvait dans la salle d'attente d'un commissariat de police d'Île-de-France. Elle explique être allée dîner chez une personne rencontrée sur Internet, via l'application Tinder. Dans la soirée, l'homme lui fait des avances, qu'elle rejette.
Mécontent, l'homme aurait alors tenté de l'embrasser, de la toucher et serait même allé jusqu'à la frapper. "Il l'a poussée violemment hors de chez lui. Il a claqué la porte sur sa jambe. Il l'a jetée contre un mur en la tenant par la gorge", écrivent les avocats.
Seule, dans la rue et encore sous le choc, la femme décide d'appeler la police. Mais la situation ne se résoudra pas. Au contraire, elle va empirer.
Des policiers seraient arrivés en lui demandant dans un premier temps de passer un test d'alcoolémie, sans véritablement prendre conscience de son état.
Le cabinet d'avocat, indigné, met en avant une phrase des autorités dans une publication: "Mais madame, vous êtes sûre de vouloir déposer plainte, ça pourrait gâcher sa vie". Des policiers se seraient ensuite rendus dans l'appartement de l'homme en question, pour prendre son identité. Malgré tout, c'est bien la femme qui a terminé au commissariat.
"Au poste, au lieu de prendre sa plainte, d'appeler un médecin, de la considérer comme une victime, tout simplement, on la laisse dans la salle d'attente, on la fait souffler à nouveau considérant qu'elle n'était 'pas en état', 'pas cohérente', 'hystérique'", commente le compte Ruben & Associés.
La femme était pourtant assez consciente pour appeler un avocat et raconter les faits. Malgré un entretien avec un officier de policier judiciaire, les experts juridiques ne parviennent pas dans un premier temps à débloquer la situation.
Les décisions et le manque de considération des forces de l'ordre ont été pointés du doigt par des internautes, indignés sur Twitter. La publication de Ruben & Associés a été partagée plus de 6000 fois.