Alors que sortait, le 24 novembre dernier, et au terme de 40 ans d'amitié, leur premier album duo, Alain Souchon et Laurent Voulzy s'apprêtent désormais à partir sur les routes de France pour présenter cette oeuvre commune au public. En pleine promotion de cette tournée, les deux artistes – dont Mireille Dumas a dépeint un portrait diffusé ce lundi soir sur France 3 – ont accordé une interview à nos confrères de 20 Minutes. Ils sont notamment revenus sur leur première rencontre mais aussi sur la fraternité et l'amitié qui les unis. "On s'est trouvé sympathiques. Bob Socquet, (directeur artistique de RCA Records, ndlr.) a eu l'idée de nous faire travailler ensemble et petit à petit, je me suis dit : "Il est vraiment sympa ce gars-là". On essayait de chanter chacun dans notre coin depuis des années, et ça ne donnait pas grand-chose", raconte Alain Souchon , se remémorant leur première rencontre. "On est devenus amis avec le temps. Nous avons été liés par les chansons qu'on a écrites. Très vite, on a écrit J'ai dix ans. Ça passait beaucoup à la radio, on était bluffé par ça, par la reconnaissance des gens", complète Laurent Voulzy.
"Il faut être très différent, se fasciner un peu"
Et au fil du temps, leur relation s'est révélée indestructible. D'ailleurs, aujourd'hui, Alain Souchon parle d'un lien "très spécial . Et de préciser : "[C'est quelque chose] qui nous dépasse, intéressant à vivre. C'est plus fort que l'amitié c'est fraternel, mais sans la rivalité qui existe entre frères", détaille-t-il, précisant qu'il n'existe aucune recette magique pour faire naître une relation telle que la leur. "C'est le hasard. Je crois qu'il faut être très différent, se fasciner un peu. Il est plus musical que moi, et poète aussi. Se fasciner, ça amène le respect, une espèce de force qui vient de l'autre, qui vous impressionne un peu".
Une amitié telle qu'à eux deux, ils ont presque créé un nouveau modèle de famille. "Avec le temps, nos familles et nos enfants se connaissent, on devient comme de la même famille. C'est très curieux", concède-t-il. Une complicité comme on aimerait en voir plus souvent...