Après analyse de près de 25 lots de contraceptifs d’urgence achetés dans une quinzaine de pharmacies et distributeurs de la ville de Lima (Pérou), les chercheurs se sont rendus compte qu’une grande partie ne contenaient pas les quantités adéquates de composés actifs, ou que les excipients ne permettaient tout simplement pas une dissolution suffisamment rapide des comprimés pour pouvoir correctement agir. L’information est relatée par le magazine américain The Verge. Dans certains cas, les pilules ne contenaient même pas de contraceptif du tout. À la place, les chercheurs y ont trouvé des antibiotiques pouvant dans certains cas provoquer de dangereuses réactions allergiques.
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Conclusion des scientifiques: en cas de grossesse non désirée, ces médicaments n’auraient eu strictement aucun effet. L’article avertit par ailleurs que le Pérou n’est pas le seul pays concerné par des problèmes de contrefaçons de moyens de contraception. L’article cite notamment les Etats-Unis et la Chine, où de fausses pilules ont aussi été découvertes, puis retirées du marché. En Chine, la police a par ailleurs saisi en mai dernier quelques 4,6 millions de préservatifs de basse qualité - à la fois fragiles et non stériles. Ils portaient tous des noms de marques bien connues mais, évidemment, aucun n'avait été fabriqué par ces enseignes.