« La Cyclonudista a pour but de sensibiliser l'opinion publique et la classe politique à la protection des usagers doux et actifs en ville mais aussi à la qualité de vie dans les centres urbains », peut-on lire sur le site de l’événement. Pour expliquer la nudité, dont on imagine une certaine dimension libertaire, les organisateurs précisent se sentir « nus et fragiles devant le trafic automobile ». C’est donc ainsi que ces militants d’un nouveau genre ont arpenté les rues d’Etterbeek. Parmi leurs autres revendications, les cyclistes dévêtus souhaitent « un partage équitable de l’espace entre cyclistes et automobilistes », une « diminution de la pollution et des nuisances sonores » ou encore « la gratuité des transports en commun ».
Selon le site belge Sudinfo.be, l’événement serait en fait d’abord né en Espagne, avant de connaître des déclinaisons dans plusieurs grandes villes européennes (mais pas Paris). La nudité absolue y est encouragée, mais n’est pas obligatoire: beaucoup de participants arboraient ainsi maillots de bain, culottes, ou autres subterfuges plus ou moins créatifs pour garder une once d’intimité. Pour vous donner une idée de ce à quoi cela ressemble, vous pouvez voir cette vidéo qui date de 2009 à Bruxelles et à Londres.