Révélée au grand public grâce à The Arstist, Bérénice Bejo a fait du chemin depuis 2012. De Populaire de Régis Roinsard au Dernier Diamand d’Éric Barbier, sans oublier Le passé d’Asghar Farhadi et Au bonheur des Ogres de Nicolas Bary, l’actrice franco-argentine a multiplié les tournages. Le 26 novembre prochain, elle sera d’ailleurs à l’affiche de The Search, le quatrième film de son compagnon Michel Hazanavicius.
L’occasion pour Bérénice Béjo de se confier dans les colonnes de l’hebdomadaire Grazia. Et c’est une femme simple et pleine d’autodérision qu’a rencontré la journaliste du titre, s’excusant par exemple pour ses « trois minutes de retard » et expliquant volontiers être à l'opposé de l’image de la femme toujours parfaite que renvoie ses photos dans les magazines. « Quand je ne suis pas sur un tapis rouge ou en séance photo, mon quotidien c’est de ne pas être coiffée ou maquillée, au grand dam de ma mère qui me dit toujours : "Mais enfin Bérénice coiffe-toi". Je ne me néglige pas, loin de là. Mais quand vous avez une famille, un chien, que vous vous déplacez en vélo, c’est compliqué d’être en talons aiguilles », signale-t-elle.
L’entretien a également été l’occasion pour cette mère de famille de 38 ans de revenir sur le bouleversement provoqué par The Artist dans sa vie, même si tout n’a pas toujours été très simple à la sortie de ce film. « La presse a mis plus en avant Jean Dujardin que moi, pendant la promotion », fait-elle aujourd’hui savoir, avant de poursuivre : « Ce n’est ni sa faute, ni la mienne : c’est celle des médias. Je ne me suis pas exprimée sur cette situation. Je n’ai jamais voulu déclencher de polémique, mais c’est pourquoi, quand on m’a remis le césar de la meilleur actrice, j’ai dit : "Je le voulais !" Parce que je le voulais vraiment ».
Mais Bérénice Béjo, - qui a reçu en 2013 le prix d’interprétation à Cannes pour Le passé - reconnaît volontiers devoir, en partie, ses récompenses à ses partenaires à l’écran et aux équipes dans leur ensemble. « Il faut dire merci à ceux qui vous permettent de faire une bonne prestation : les réalisateurs, les techniciens, les autres acteurs aussi… Les acteurs qui ne parlent jamais des autres, ça me rend malade », confie-t-elle d’ailleurs. À bon entendeur...