Ancêtre du sous-vêtement masculin (si l’on met hors course la grenouillère de Charles Ingalls), le slip de Popeye a longtemps été remisé au tiroir. Pourtant, vintage oblige, il fait subtilement son retour depuis qu’American Apparel l’a « revisité » (coucou Jean-François Piège !) dans toutes les couleurs de l’arc en ciel flashy. Outre le fait que « ça ne casse pas ce qu’il y a dedans », le slip offre d’autres opportunités telles que le non ballotage des urnes et le moulage du fessier.
Etes-vous slipophile ?
Fils prodigue de l’étonnant mariage entre le caleçon et le slip, le boxer a la préférence de nombre de nos contemporains. Affiché aux yeux du monde par un Marky Mark solidement bâti en 1992 dans les rues de New York (pour Calvin Klein), le boxer n’en finit plus, depuis, de faire le plein d’adeptes, notamment chez les hommes qui rêvent de ressembler à Beckham dans la dernière pub H&M.
Pourtant, est-ce réellement une bonne idée de se boudiner la poignée d’amour et la cuisse quand on on a la silhouette de Maradona et définitivement pas celle du sexy papa ? Pas sûr…
Les trentenaires repensent avec nostalgie aux caleçons Arthur ou Coup de coeur qu’elles découvrirent sous les 501 de leurs premiers émois. Colorés, fleuris, gag ou hawaïens, ces parachutes confortables avaient l’avantage de la surprise, n’offrant absolument aucune visibilité sur la marchandise avant test comme peuvent le faire les moules-choses d’aujourd’hui. On aime ou on n’aime pas.
Et vous ?
Moquez vous… Pourtant, une nouvelle tendance point dans les tiroirs à chaussettes de nos mecs : la lingerie pour hommes, qui cherche à percer dans le domaine très fermé du sous-vêtement masculin. Tanga frou-frouteux, string ficelle ou c-string (kezako ?? C’est par là), caraco ou nuisette, ces messieurs ont droit eux aussi à leur inoubliable expérience de la bande de tissus coupe-raie des fesses.
Pour ou contre ?
L’homme nu sous son jean a son petit charme, tout du moins du point de vue de la fantasmagorie et de l’évidente mise en avant du fessier dans ledit jean ou, mieux, le pantalon de costume. En revanche, l’idée de toute cette peau et orifice plaqués des heures entières à même un tissus pas forcément passé à la machine quotidiennement, est-ce bien raisonnable ? A méditer…
Vous l’aurez compris, les dessous des hommes, c’est un vrai sujet. Donnez-nous votre avis pour cette grande enquête qui révolutionnera sans nul doute l’habitacle de bien des costumes trois-pièces hexagonaux.
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