« Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date l'immigration de masse, et protégées par des barrières naturelles, si elles n'ignorent nullement les trafics de mafia, échappent à cette violence de la rue. Notre territoire, privé de la protection de ses anciennes frontières, renoue dans les villes, mais aussi dans les campagnes, avec les grandes razzias, les pillages d'autrefois, les Normands, les Huns, les Arabes. Les grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains, qui dévalisent, violentent ou dépouillent. Une population française sidérée et prostrée crie sa fureur, mais celle-ci se perd dans le vide intersidéral des statistiques. » Voici les propos d’Eric Zemmour tenus dans son billet d’humeur sur RTL.
Des propos qui ont immédiatement fait réagir, notamment le conseil représentatif des associations noires de France (le Cran), qui dans un communiqué a expliqué êtré « stupéfait par la violence de ce délire xénophobe ». « A entendre Éric Zemmour, on croirait la France d'aujourd'hui plongée dans une sorte de cauchemar médiéval, dévastée par des hordes d'étrangers, nécessairement voleurs et criminels », ajoute le communiqué. Le président du Cran, Louis-Georges Tin a quant à lui inviter « RTL à mesurer la gravité des propos de Zemmour » et à le « congédier ». SOS Racisme a envisagé la possibilité de porter plainte. En 2011, l’ancien chroniqueur de « On n’est pas couché », avait déjà été condamné pour provocation à la haine raciale.