Il a tout pour mener une longue carrière hollywoodienne, il fait partie de la liste des mecs les plus "hot" de l'année 2024. Et pourtant, cet acteur de 28 ans est persuadé qu’il va mourir jeune.
Dans une interview donnée au magazine GQ, Paul Mescal (l'acteur irlandais phare de la série Normal People et du film Aftersun, actuellement à l’affiche de Gladiator II), s’est confié sur son rapport difficile à la mort.
Difficile pour ce jeune de 28 ans de s'imaginer ses vieux jours. Il est pourtant engagé dans un projet de film qui sera tourné sur une période de 20 ans (une adaptation de Merrily We Roll Along signée Richard Linklater, le réalisateur du film Boyhood). Paul Mescal y incarnera un compositeur qui connaît le succès au détriment de ses relations avec ses proches, apprend-on dans l'article de GQ. A la fin du tournage, en 2042, l'acteur aura 46 ans.
Où se voit-il être, passé la quarantaine ? lui demande la journaliste du magazine. "J'aimerais beaucoup ne pas être comme ce personnage", répond-il. "J'aimerais être installé, marié, avec des enfants, ce serait bien." Mais au-delà de ça, le jeune homme ne parvient pas vraiment à se projeter dans le futur. Et ce, pour une raison bien plus profonde qu'il n'y parait...
"J'ai toujours été convaincu que je ne vivrais pas longtemps", déclare simplement Paul Mescal. Et de poursuivre : "C'est comme une intuition." "C'est toujours dans ma tête. Je me dis : « Je vais fonder une famille jeune. Je ne vais pas survivre longtemps. » J'espère avoir tort. Je pense que je me tromperai. Mais c'est juste la vérité dans mon cerveau." (Ses fans aussi, espèrent qu'il aura tort).
Plusieurs raisons le poussent à s'imaginer ce destin tragique : "C'est peut-être lié au fait que je n'arrive pas à me visualiser comme un homme de 80 ans", dit-il. "J'ai aussi peur de la mort. Si la mort devait venir me chercher à 55 ans, j'en aurais tout autant peur qu'à 90 ans." Pour l'acteur, il est impossible d'être en paix avec la fin de vie. "Je ne crois pas ceux qui disent : « Je suis prêt ». Je me dis : « C'est des conneries ! »", s'exclame-t-il. Une chose est sûre, Paul Mescal semble être profondément ancré dans le présent. Une philosophie de vie qui lui permet certainement de profiter de sa notoriété toujours grimpante.