En 1798, à l’aube de la Révolution, la ville de Paris s’embrase, le peuple se révolte et s’agrippe aux grilles de la monarchie pour les faire tomber. Ils sont affamés, haineux à l’égard de l’Autrichienne. Dans l’enceinte du château de Versailles la vie suit son court. De temps à autre, quelques rumeurs arrivent dans les couloirs sombres du château, la trainée de poudre est de plus en plus importante et risque d’être allumée à n’importe quel moment.
Lorsque la nouvelle de la prise de la Bastille arrive jusqu’aux oreilles du château. Tout change du jour au lendemain, les nobles et les courtisans quittent rapidement les lieux. Les aristocrates emperruqués bouclent leurs malles et sautent dans le premier carrosse venu. Outre les pressions de plus en plus importantes de ses ministres, le roi ne veut pas quitter son siège.
Marie-Antoinette (joué par Diane Kruger) fait semblant de ne pas connaitre la situation. Elle se retranche dans ses appartements. Apparait alors un triangle amoureux. Le film vu par la lectrice de la reine, la jeune Sidonie Laborde (Léa Seydoux) follement amoureuse de sa souveraine, montre une dévotion totale aux soins de la reine. Or Marie-Antoinette aime Polignac, qui se joue de son désir avec insolence et qui, en réalité, prépare son départ fugitivement. Ce terrible triangle amoureux rythme « Les Adieux à la Reine ».
Sidonie est prête à tout pour sauver sa reine, elle l’aime à en mourir.