Le 24 août dernier, le Premier ministre, François Fillon, annonçait la mise en place d’une taxe sur les sodas, dans le cadre du plan d’austérité de 12 milliards d’euros. Une décision qui a immédiatement déclenché la colère des fabricants de boissons sucrées, à un point tel que jeudi, la multinationale Coca-Cola menaçait de suspendre un investissement de 17 millions d’euros prévu en 2012 dans son unité des Bouches-du-Rhône.
Devant le tollé déclenché par cette annonce, qualifiée de « chantage » par la députée UMP Valérie Boyer, la firme est rapidement revenue sur ses déclarations. Le soir même et par la voix d’Hubert Patricot, son président pour l’Europe, elle a affirmé qu’il s’agissait d’une simple « erreur de communication ». Contredisant les déclarations de la filiale française du groupe, Hubert Patricot a tenu à souligner, sur les ondes de LCI, que Coca-Cola était une entreprise responsable. Et d’ajouter, « nous continuerons à investir en France ».
Pour autant, l’entreprise n’a pas cessé de protester contre la fameuse taxe. Sur son site Internet, une page est ainsi spécialement dédiée à montrer les failles et les incohérences de la mesure.
Crédit photo : Coca Cola
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