Jennifer Aniston, Salma Hayek, Laëtitia Casta, Franck Gastambide… Connaissez-vous le point commun de ces stars ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler de la dyslexie, mais, au fond, savez-vous réellement de quoi il s’agit ? La dyslexie est un trouble du neurodéveloppement lié au langage écrit. Cela peut notamment causer des difficultés d’apprentissage chez les enfants et les adolescents et engendrer des difficultés scolaires par la suite.

La dyslexie peut également être associée à d’autres troubles “dys”, comme la dysorthographie, la dysphasie, un trouble lié au développement du langage, la dyspraxie, un trouble du développement moteur ou encore la dyscalculie, altération de la compréhension des nombres.

En France, ce sont environ 1 à 2 enfants par classe qui sont atteints d’au moins un de ces troubles du neurodéveloppement. Et, en plus d’être difficilement diagnostiqués, les enfants concernés redoublent plus que les autres et sont dans 46 à 51% victimes de moqueries de la part de leur camarade.

Heureusement, la dyslexie est quelque chose dont on parle de plus en plus. Certaines célébrités n’ont d’ailleurs pas hésité à être transparentes à ce sujet, partageant leur expérience et aidant petit-à-petit à briser les tabous et prouver que ce trouble ne doit pas empêcher ceux qui en souffrent de rêver grand.

C’est notamment lors d’une interview pour The Hollywood Reporter, en 2015, que Jennifer Aniston a parlé ouvertement de sa dyslexie, dévoilant qu’elle n’a eu son diagnostic qu’une fois adulte alors qu’elle souhaitait obtenir une ordonnance pour des lunettes.

Si l’ancienne star de Friends ne se doutait pas qu’elle avait un trouble du neurodéveloppement, ce diagnostic a été un véritable changement dans sa vie : “Je pensais que je n’étais pas intelligente. Je ne retenais rien. Avec cette grande découverte, j’ai eu l'impression que tous mes traumatismes d’enfance, les tragédies, les drames avaient une explication”.

Et des traumatismes d’enfance, on en connaît un autre qui a dû en avoir à cause de la dyslexie : Franck Gastambide. Interrogé à ce sujet par nos confrères de chez Konbini, l’acteur et réalisateur français a dévoilé que ce handicap avait totalement “pourri” sa scolarité, principalement car celle-ci a été découverte très tardivement. 
 

Néanmoins, cette dyslexie est aussi ce qui a permis au réalisateur de La Cage d’être ce qu’il est aujourd’hui. Force est de constater que le fait d’être moins bon dans un domaine, fait qu’il excelle dans un autre : “Ta dyslexie, ça ne va pas te n*quer ta vie. Ça va peut-être t’empêcher de faire des choses mais tu seras peut-être meilleur que d’autres dans certains domaines”.

Un discours qu’on retrouve également chez Tom Holland, le jeune acteur britannique de 28 ans. En 2021, l’homme-araignée confiait à Gala : “Ma dyslexie m’a posé de gros problèmes à l’école parce que j’avais vraiment du mal à suivre”. Et d’ajouter : “C’est parfois un inconvénient, mais aussi un avantage dans certaines circonstances. Je suis la preuve qu’on peut réussir malgré des problèmes”.

Au début de l’année, c’est l’actrice Salma Hayek qui a posté sur son compte Instagram une vidéo de plusieurs clips où elle parle de sa dyslexie, accompagnée de la légende suivante : “Pour mes camarades dyslexiques, principalement ceux qui retournent à l’école. Vous allez y arriver”. La star de Frida s’est exprimée à plusieurs reprises sur ce trouble, toujours avec une touche d’optimisme et de positivité. 
 

Un bon moyen de dédramatiser mais aussi de voir les possibilités que peut offrir cette façon différente de voir les mots : “Mon cerveau, au lieu de lire les mots, il voit des images, ce qui est plutôt une bonne chose si tu veux être un réalisateur”.

De son côté, la Française Laëtitia Casta a dévoilé que sa dyslexie n’avait pas d’impact sur son travail mais plutôt dans son quotidien, un détail qu’elle a choisi de plutôt voir avec humour. “Mon cerveau a été fabriqué bizarrement”, confie-t-elle au micro de RTL en 2023, “Ce qui ne se ressent pas dans le travail heureusement. Mais en privé, ça me donne une manière de parler, et surtout de me fâcher, qui fait 'poiler' tout le monde”.