Aujourd'hui, on coache à tout va. Les chiens, la vie et même les coachs. Tant et si bien qu'il n'est pas totalement aberrant d'imaginer, un jour, des coachs de coach pour coach. Nonobstant l'évolution, encore incertaine, de ces piles de coachs et du coaching, il en est un qui demeure indéboulonnable : le sportif.
En effet, depuis que le monde est monde, mais surtout avec le développement des salles de musculation et autres compléments alimentaires, l'homme a toujours voulu se dépasser et se forger un corps et une condition de rêve. Le coach sportif l'accompagne dans cette quête, parfois vaine et mise régulièrement à mal par la sempiternelle tentation de la pinte, bien connue de tous les stakhanovistes de la fonte.
Du sportif du dimanche à l'athlète de haut niveau, le coach n'a qu'un objectif : entraîner ses clients de manière efficace, adaptée aux besoins et en toute sécurité. Mais votre bonne mine et vos muscles saillants ne suffisent pas à faire de vous un coach sportif. Pour ça, paperasse encore direz-vous, il faut un diplôme.
Ce diplôme de coach sportif se nomme Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS pour les avertis). Seul prérequis pour le passer : être préalablement titulaire de l'Attestation de formation aux premiers secours (AFPS). En effet, pas besoin d'avoir fait des études universitaires pour tenter sa chance, simplement d'opter pour la spécialité « activité gymnique de la forme et de la force », au moment de son inscription.
Si vous ne savez pas comment préparer ce diplôme, pas de panique, une cohorte de centres de formation, agréés par les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale viennent en aide aux candidats, en répondant à leurs besoins, selon leur profil. La formation initiale doit être de 600 heures. Après ça, libre à vous de valider vos différentes unités de formation pour obtenir le brevet et faire suer un paquet de gens !