Calcul instantané de la vitesse, du temps de freinage… voilà ce qu’enregistreraient les boîtes noires que souhaite installer dans les véhicules européens le Conseil national de la sécurité routière (CNSR). Vendredi, lors de son assemblée plénière, le CNSR a, en effet, demandé à la France de défendre à Bruxelles l’idée d’une mise en place d’enregistreurs de données routières. Des données qui pourraient, selon le CNSR, contribuer « à une meilleure connaissance des mécanismes des accidents ». Ainsi cette boite noire n’enregistrerait ni son, ni image et ne conserverait les données qu’en cas de choc (30 secondes avant et 15 secondes après).
Une idée qui ne fait pas l’unanimité. Si pour l’association Prévention routière, en plus d’apporter « le contexte de la collision et d’analyser les responsabilités » la boîte noire est aussi un « élément préventif, car la présence de l’appareil modifie le comportement du conducteur », pour Eric de Caumont, spécialiste du droit routier, elle est vécue comme « un mouchard au cœur de nos voitures ». D’autres, enfin, craignent que les compagnies d’assurances se servent de ces données dans le remboursement d’un accident.
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