Les avocats de Dominique Strauss-Kahn travailleraient sur un nouvel angle d’attaque en vue de l’audience du 18 juillet. D’après Libération, William Taylor et Benjamin Brafman pourraient contester l’identification de l’ex-patron du FMI par la victime présumée au commissariat de Harlem le 15 mai. Le lendemain de l’arrestation de l’ex-ministre à l’aéroport JFK de New York, la femme de chambre l’aurait en effet formellement reconnu comme son agresseur, derrière un miroir sans tain et au milieu de quatre hommes.
Mais selon la défense, cette séance pourrait être jugée « irrecevable », puisque la plaignante aurait identifié Dominique Strauss-Kahn la veille, une première fois sur une photo présentée par le service de sécurité du Sofitel vers 14h30, puis à la télévision lorsqu’elle se trouvait au commissariat de Harlem vers 23h00. Ces détails figurent dans le compte-rendu complet du procureur publié le 16 juin dernier.
Les deux juristes pourraient demander une nouvelle audience lors du prochain rendez-vous avec le juge, le 18 juillet, et déposer une motion, arguant que la procédure d’identification du 15 mai est faussée et influencée par les deux précédentes. Pour autant cette subtilité juridique ne convaincra pas forcément le juge Michael Obus. Une autre piste de la défense concernerait le déjeuner de DSK avec sa fille juste avant son arrestation : si des caméras de surveillance ont filmé ce moment, l’attitude et les expressions de DSK pourraient montrer sa tranquillité, et la décontraction de quelqu’un qui n’aurait rien à se reprocher…
(Source : Libération)
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