Hier, Le Parisien annonçait la réédition de la biographie « Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » (Editions du Moment), rédigée par le journaliste Michel Taubmann. Aujourd’hui, le quotidien publie un extrait du dernier chapitre de l’ouvrage. Celui-ci revient en effet sur l’affaire Tristane Banon, cette journaliste qui accusait déjà DSK d’agression sexuelle quelques années avant que n’éclate le scandale new-yorkais, et cite plusieurs passages du livre que la jeune femme avait écrit en 2003.
Dans « Erreurs avouées », la jeune femme explique, au sujet de l’ancien patron du FMI, n’avoir « rien vu venir. Je l’ai harcelé, même ; je le voulais ce rendez-vous. Après quatre appels sur son portable en trois jours, il a cédé », peut-on lire dans le quotidien. Un autre extrait révèle : « Il me propose un café, de se revoir. Moi, tout ce que je veux, c’est m’en aller. Je finirai par y arriver… une demi-heure plus tard, moyennant une promesse de retour que je ne tiendrai pas. »
Une description que l’éditeur décidera finalement de censurer sous la pression de l’entourage de Dominique Strauss-Kahn, mais qui refera surface demain, jour de la publication de la deuxième édition de l’ouvrage de Michel Taubmann.
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