Le décret autorisant l'armée à arrêter des civils a été invalidé aujourd’hui par la justice égyptienne. Cette prérogative a été rendue le 13 juin dernier par le ministre de la Justice, Adel Abdelhamid, trois jours avant le second tour de l'élection présidentielle remportée par Mohamed Morsi, candidat des Frères musulmans. Un pouvoir dont la police militaire et les officiers des renseignements de l'armée ne disposaient plus depuis la fin de l’état d’urgence levé le 31 mai.
« La Cour a invalidé la décision du ministre de la Justice qui autorisait l'armée et les services de renseignement militaires à procéder à des arrestations », a déclaré le juge Ali Fikry, membre du tribunal administratif du Caire. Les détracteurs des militaires au pouvoir depuis la démission d'Hosni Moubarak parlent eux d’un retour à l’état d’urgence.
Source : lefigaro.fr
Arédit photo : AFP/Le président élu égyptien, le Frère musulman Mohamed Morsi (D), salue le Premier ministre Kamal al-Ganzuri le 25 juin 2012 au Palais présidentiel Al-Ittihadiya du Caire
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