L'incident a eu lieu en début de mois, mais ce n'est que cette semaine que les détails de l'affaire ont été révélés. Les policiers ont été attirés par l'attitude nerveuse et erratique de cette femme de 43 ans. Après avoir été fouillée, rien - ni sur elle, ni dans ses bagages. Les policiers ont tout même été intrigués par l'irrégularité de la forme de ses seins - sans avoir à ce stade aucune preuve ou commencement de preuve permettant de faire de plus amples analyses. Mais ce sont finalement les nerfs de cette vénézuélienne qui ont eu raison d'elle, en faveur des enquêteurs.
Elle a confié qu'elle faisait passer de la drogue dans ses implants mammaires. Elle a été amenée dans un hôpital local où ses implants ont été enlevés. 1,6kg de cocaïne étaient dissimulés dans ses seins, pour une valeur de près de 2 millions d'euros sur le marché noir. Faire passer de la drogue dans ses implants mammaires n'est pas une pratique nouvelle - les organisations criminelles appellent les personnes qui se livrent pour eux à cet exercice « Mulas » ou « Burro » (comprendre Mulets en Français).
En 2012, une femme, elle aussi en provenance de Colombie, avait été arrêtée à l'aéroport de Barcelone. C'est en raison de saignements au niveau de sa poitrine - l'opération avait sans doute eu lieu très peu de temps avant son voyage - que les policiers s'étaient doutés de quelque chose. Ils avaient découvert une quantité similaire de cocaïne dans ses seins. Les douanes estiment, selon le Washington Post qu'une partie importante de la cocaïne pourrait transiter via de tels procédés.