Peu avant les vacances Noël une nouvelle va briser le calme ambiant d’Artigues dans le Lot et Garonne. Alors que c’est le dernier jour de cours avant, sur le chemin du retour à son domicile, une fillette de 12 ans se fait violer dans le cimetière de la ville. Très rapidement les enquêteurs réussissent à mettre la main sur les traces ADN du violeur sur les vêtements de la jeune fille. Mais, malheureusement les empreintes ne sont pas répertoriées dans les fichiers de la police. L’enquête ne va pas progresser jusqu’à ce que le violeur lui-même appelle la police. Va alors commencer un véritable jeu du chat et de la souris.
« Ça va recommencer à la fin du mois ! », « comment elle va, la petite d'Artigues ? »... L’homme enchaîne les appels depuis une cabine téléphonique, et de sa voix mie mielleuse, et terrifiante de cynisme, donne des détails que seul le violeur de la fillette peut connaître. Comme il le disait aux policiers, il continue à agresser quelques personnes et continue à se balader dans la région. Il continue également d’appeler les policiers. Il sera démasqué quelques temps après par une de ses victimes qui reconnaît ses chaussures en marchant dans la rue.