Jean-Etienne Subercaze, c’est d’abord un chef de famille, froid, cynique et calculateur. Enfant, ce fils de famille modeste rêve d’être antiquaire - mais il devra se contenter d’un CAP. Il sombre rapidement dans la délinquence, et grâce à ces larcins, il monte en 1990 une entreprise, qui lui permet aussi de tenir une brocante. Mais, trop passionné par les objets qu’il entrepose, il peine à les vendre, préférant les entasser dans un entrepôt, à Capbreton. Il explique au Juge que ce sont les difficultés de son entreprise qui l’on conduit à commettre ses larcins.
C’est lors d’une enquête autour de la séquestration d’une famille de pharmaciens que la police découvre l’existence de Jean-Etienne Subercaze. À son domicile, ils trouvent des éléments compromettants - des objets appartenant à la famille agressée. Puis, les policiers se rendent à l’entrepôt de Capbreton. Là, ils font plusieurs découvertes incroyables: l’homme est lié au meurtre de trois personnes - ils retrouvent l’arme, les clés du domicile de l’une des victimes, des objets leur appartenant. Auparavant, les affaires en question avaient été classées sans suite faute de preuves. Mais il n’aura d’autre choix que de leur montrer l’emplacement exact des corps. Jean-Etienne Subercaze a été condamné en 2001 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sécurité incompressible maximale de vingt-deux ans.