Elles représentent 50% de la population mondiale et à peine plus de 10% des décideurs les plus puissants à l’échelle internationale. Comme chaque année, le magazine américain Forbes a publié son classement 2014 des personnalités les plus puissantes du monde. Et une fois de plus, la gent féminine y est largement sous-représentée. En effet, seules neuf femmes apparaissent dans ce palmarès de 72 entrées qui couronne, pour la deuxième année consécutive, le président russe Vladimir Poutine devant son homologue américain Barack Obama. Le chef d’État chinois Xi Jinping et le pape François occupent quant à eux respectivement les troisième et quatrième places.
Finalement, la première femme du classement se hisse à la cinquième position. Sans surprise, il s’agit de la chancelière allemande Angela Merkel, déjà sacrée « Femme la plus puissante du monde » en 2012 et 2013. À noter toutefois que pour la première fois depuis 2009 et la création de ce classement, deux femmes figurent dans le Top 10 de Forbes. La présidente de la Réserve Fédérale américaine, Janet Yellen, suit en effet de près le chef du gouvernement allemand à la sixième place.
En revanche, les autres personnalités féminines sont loin derrière. La présidente du Brésil Dilma Roussef occupe ainsi la 31e place, soit deux places devant Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) qui est classée 33e. La présidente sud-coréenne Park Geun-hye (46e), la directrice d’IBM Virginia Rometty (55e), Mary Barra, directrice générale de General Motors (62e) et Margaret Chan, directrice général de l'Organisation mondiale de la Santé (67e) ferment la marche.
Mais outre la sous-représentation des femmes, les Français font eux aussi pâle figure dans ce classement. Alors que figurent 29 Américains et 19 Asiatiques, ils ne sont que trois à représenter le drapeau tricolore. Outre Christine Lagarde, le président François Hollande est classé 17e et l’homme d’affaires Bernard Arnault 59e. Un bien maigre bilan.