Votée en première lecture, la proposition de loi du député UMP Eric Diart a provoqué de vives réactions des syndicats. Ces derniers voient une atteinte au droit de grève face à cette loi qui oblige les salariés de l'aérien à signifier individuellement leur appartenance à la grève ou pas 48 heures à l'avance.
Yves Deshayes, président du syndicat national des pilotes de ligne, réagit dans 20 minutes en ce sens : Le stress des salariés est mis en avant. D'autre part il évoque la possible attitude des entreprises qui, prévenues 48 h à l'avance ne négocieront plus et pourront s'organiser afin de réduire leurs pertes en cas de grève suivie.
Air France reste optimiste en prévoyant pour aujourd'hui 80% de ses vols moyen-courriers.
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