Cette équipe de France est décidément un diesel. Si les bleues se sont logiquement qualifiées pour les quarts de finale du Mondial de handball, hier à Belgrade (Serbie) en disposant du Japon (27-19), les handballeuses tricolores ont une nouvelle fois montré un visage inquiétant en début de match. A l'instar de ce qu'elles avaient montré en poule, les joueuses d'Alain Portes ont eu beaucoup de mal à se mettre en route, contre un adversaire moins huppé (le Japon a terminé seulement 14e du précédent Mondial).
Les vice-championnes du monde (2009 et 2011) ont été accrochées jusqu'en début de seconde période par les Nippones (13-13 à la 36e minute de jeu), pis les Japonaises ont même pris deux longueurs d'avance (15-17 à la 41e). La « muraille » bleue s'est alors déployée. La défense tricolore, exemplaire, n'a laissé aucune chance à l'équipe du Japon qui n'a alors pas trouvé le chemin des filets, durant seize minutes.
« La défense est exemplaire. Il faut s'appuyer là-dessus, mais il faut améliorer le jeu d'attaque, c'est évident », a reconnu Alain Portes. Et le sélectionneur de concéder : « Contre un adversaire plus fort, si on continue à jouer comme ça en attaque, on pourrait le payer plus cher et ne pas revenir ». L'équipe de France devra en effet élever son niveau de jeu, mercredi contre la Pologne, si elle veut accéder au dernier carré. Les Polonaises ont disposé de la Roumanie 31-29.