La médiatisation croissante des enfants de stars fait de ceux-ci des cibles de choix pour la presse people, qui s’en donne à coeur joie pour fustiger, sous n’importe quel prétexte, l’éducation de leurs parents. Après les cheveux frisés de Blue Ivy, la fille de Beyoncé et Jay-Z, et les robes et talons de Suri, la fille de Katie Holmes et Tom Cruise, c’est ainsi au tour du corps potelé de la petite Harper Beckham d’être montré du doigt.
Dans un article mis en ligne le 28 août, le magazine allemand Bunte s’en est, en effet, pris de manière choquante à la petite dernière de Victoria et David Beckham. Sous couvert de s’inquiéter pour l’enfant, l’article tape sous la ceinture en attaquant ses rondeurs et en remettant en question l’éducation de ses parents.
Après s’être étonné que la fille de Victoria et David Beckham, connus pour leur obsession de leur apparence et leur forme physiques, ne soit pas aussi mince, le journaliste – anonyme, cela va de soi – fait aussi remarquer qu’Harper Beckham est toujours dans les bras de ses parents sur les photos. Et lien de cause à effet, critique donc la consommation soit-disant excessive de sodas de la « petite princesse ».
Comme si ces clichés pris par des paparazzis en goguette et montrant la tribu Beckham à l’extérieur devaient être pris pour argent comptant. Comme si l’éducation de la gamine pouvait être jugée à l’aune de quelques photos volées dans la rue ou dans des aéroports – lieux, dans lequel, cela dit en passant, il apparaît naturel que les Beckham prenne leur fille dans leur bras, ne serait-ce que pour pouvoir accélérer le pas, voire échapper aux photographes. Et surtout, comme si un magazine people pouvait ainsi s'octroyer le droit de juger ce qui relève du domaine strictement privé.
Faisant preuve d'une hypocrisie choquante, le journaliste s'interroge en outre : « Becks et Posh sont-ils incapables de refuser quoi que ce soit à leur fille ? » Et enchaîne sur cette question culpabilisante à souhait, adressée aux lecteurs et censée inviter à la discussion : « Les parents de Harper doivent-ils s’inquiéter du régime alimentaire de leur fille ?
La bonne nouvelle, c’est que cet article a suscité l’ire dudit lectorat qui a fait part de sa désapprobation, forçant la rédaction à se justifier dans une série d’articles publiés les jours suivants. Le problème, c’est que loin de reconnaître ses torts, le magazine a motivé son article putassier sous prétexte de lancer un débat sur l’obésité infantile. Et ni une ni deux, a eu la riche idée de donner la parole à un spécialiste, qui en a remis une couche en accusant Victoria Beckham d’être à l’origine des troubles alimentaires de sa fille. Affligeant…